La demande initiale était de créer une fresque qui s'installerait sur un mur ou une palissage
Une étude du terrain s'impose, l'implantation est une évidence : les oeuvres s'installeront sur les supports en bois qui protègent/ soutiennent les arbres.
Cette implantation donne corps à la demande.
Des dyptiques recto-verso se matérialiseront dans l'espace public.
Prise de cotes, choix des points de vue, prise en compte des perspectives et des mouvements de circulation des publics, définition des formats, choix du recto/verso ... etc...
ensemble
avec le jeu
vivons
une expérience
qui reste
le ciel et la nature ...
Elle leur donnera contour et forme : celui d'une collection de 64 cartes illustrées: " Le petit lexique des mots qui n'existent pas"
Mise en couleur des fonds
Sur des fonds vivants, faits de gestes et de nuances
se poseront les motifs des mots nouveaux, arrivés sur le territoire,
comme autant de rencontres tatouées dans la ville.
Autant d'interactions que de gestes, qui resteront tatoués dans la matière : un langage de la rencontre, un dialecte illustré qui témoigne de l'innovation à se connecter, à tisser du lien, à fabriquer du souvenir .
Il est résultera 6 images prolixes, bavardes, volontaires et vivantes.
A chaque mot est associé un motif à reproduire sur la fresque.
Selon un protocole ludique et personnel, l'artiste met à disposition du public les mots inconnus, enrichis de motifs à reproduire.
Les chuchottements de la ville,
les mots devenus signes
Ecrire la musique d'un bavardage,
la musique des mots
les essentiels
Exister
Merci aux équipes de la ville et aux organisateurs.
un immense merci à mes collaboratrices, Mawulom et Laure qui ont assuré avec finesse et sensibilité, la médiation de ce dispositif artistique
